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RENCONTRES MÉMORIELLES
ANNUELLES

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CÉRÉMONIE D'INAUGURATION
DU CHEMIN DE LA MÉMOIRE
panneau chemin de la mémoire

Panneau explicatif du Chemin de la Mémoire devant la Maison du Lac à Nances

PUBLIC inauguration chemin de la mémoire
PUBLIC FACE inauguration chemin de la mémoire

Inauguration à la maison Bovagnet à Attignat-Oncin

Frédéric Pélisson

Frédéric Pelisson,

Président de l'association

THOMAS ILBERT

Thomas Ilbert, Maire d'Attignat-oncin et les petits enfants de Henri et Suzanne Bovagnet

ANNIE GAREL

Annie Garel, fille de Georges et Lili Garel

Ludovic Moureau et ses élèves

Ludovic Moureau, professeur des écoles et ses élèves

Rencontre 2023

L’inauguration officielle du chemin de la mémoire a eu lieu le 2 Août 2023. 

Elle a réuni plus de 400 personnes sur les hauteurs d’Attignat-Oncin à la maison Bovagnet.

Les témoins directs de cette époque ont répondu présent (Betty Eppel, Anne-Marie Guicherd, Albert Szyfman, Simha Arom, Jean-Pierre Olivieri, Pauline Toffin, Lucienne Latour, Georges Grimonet, Jean Pichon…). Les propriétaires actuels des maisons qui jalonnent ce chemin avaient été invités, ainsi que les habitants de la commune, et de nombreuses personnalités (députés, sénateurs, maire, représentants du Département, de Yad Vashem, le chef du groupement de gendarmerie, le Sous-Préfet…).

Après un mot de Frédéric Pélisson, Président de l’Association, qui a insisté sur l’importance de l'engagement citoyen, “notre arme la plus efficace pour faire reculer l’intolérance et le racisme”, le maire de la commune d’Attignat-Oncin, Thomas Ilbert, a accueilli les personnalités, et le public, dans lequel se trouvaient plus de 50 habitants de sa commune. Accompagné de deux petits enfants de Henri et Suzanne Bovagnet, il a ensuite dévoilé la plaque mémorielle posée devant la maison.

Albert Fachler, représentant de la communauté juive, a lu le message transmis par le Grand Rabbin de France, Haïm Korsia.

Le jeune Sous-Préfet, Ludovic Trautmann, a porté la dernière parole officielle en rappelant qu’ils n’étaient alors pas nombreux, ceux qui osaient défier les autorités pour venir en aide à des êtres humains traqués et pourchassés.

 

Annie Garel, fille de Georges Garel et Lili Garel est venue raconter de manière détaillée comment ses parents ont œuvré au sein de leur réseau clandestin pour sauver des centaines d’enfants juifs, dont les 108 enfants qui avaient été conduits au camp de Vénissieux le 26 Août 1942.

Le professeur de l’école primaire d'Attignat-Oncin a accompagné ses élèves qui ont présenté le superbe travail réalisé sur l’histoire de Simha Arom“, l’unique témoin vivant de la rafle du 26 Août 1942, et intitulé “le journal de Simha”.

La musique du quatuor BELA a été précédée de la lecture, par Colette Lasherme, des noms des 20 victimes de la déportation qui sont partis d’Aiguebelette.

Le verre de l'amitié qui a suivi a permis de nombreuses rencontres et échanges entre les participants. Cette très belle inauguration a notamment été couverte par France 3 Région qui en a fait la une de son journal du soir.

ludovic Trautmann

Extrait du discours de Ludovic Trautmann Sous-Préfet de Chambéry

“Mesdames et Messieurs, c’est ce chemin, déclinable en autant de destins perdus et sauvés durant ce conflit meurtrier, que cette plaque appelle à connaître aujourd’hui. Que chacun puisse s’emparer de ces histoires individuelles singulières et marche, grandi par l’humanité des justes, digne du désespoir des opprimés, porteur des valeurs républicaines qui sont les nôtres”

Grâce au livret "Le chemin de la mémoire” remis à tous les participants, il est maintenant possible de découvrir l’histoire de chacun de ces lieux, de faire connaissance avec les familles qui s’y trouvaient, et de mieux comprendre le rôle joué par des villageois qui ont aidé en prenant souvent des risques.

Ce livret de 42 pages est proposé dans différents lieux publics, dont l’office de tourisme de la maison du lac et à la maison d’Izieu.

TEMOINS

Les témoins (Pauline Toffin, Georges Grimonet, Albert Szyfman, Betty Eppel, Simha Arom) en compagnie du sous-Préfet

PROPRIETAIRES

Une partie des propriétaires des maisons du chemin de la mémoire

Rencontre 2022

Les élèves Ayn/Dullin avec Betty Eppel et Simha Arom

4 septembre 2022

Crédit photo Association mémoire Août 1942

Classe avec Betty Eppel et Simha Arom

Le 26 Août 2022, 80 ans jour pour jour après la grande rafle, a été inauguré à Aiguebelette-le-lac l’arbre de la mémoire. 

Cette cérémonie était particulièrement émouvante.

En présence d’un large public et de nombreuses personnalités, les témoins et leurs familles ont pris la parole. Un message vidéo de Robert Badinter, enfant caché dans la région, a été diffusé. Les enfants des écoles ont lu un extrait du “Journal de Paulette” qu’ils ont écrit sur la vie de Paulette Rechtszaid, rescapée de cette rafle. Enfin les vingts noms des déportés partis d’Aiguebelette ont été lus.

A la suite de cette inauguration un hommage a été rendu à Joséphine et Victor Guicherd à l'église de Dullin au moment de la messe. Sans aucune dimension religieuse particulière cet hommage a permis à Betty Eppel d’être de nouveau très chaleureusement accueillie parmi les fidèles de la paroisse, tout comme elle l’avait été chaque dimanche pendant les trois années qu’elle a passées à Dullin entre 1942 et 1945.

Quelques jours plus tard, le 4 septembre,  Betty Eppel et Simha Arom sont venus tous les deux témoigner devant les enfants de l’école primaire d’Ayn/Dullin. Ceux-ci avaient le même âge qu’eux au moment où ils étaient pourchassés par le régime de Vichy et par l’Allemagne nazie.

Betty Eppel et Thomas Ilbert

Rencontre 2021

Remise  de la médaille de Juste à Thomas Ilbert- Août 2021

Crédit Photo - Association Mémoire Août 1942

MÉDAILLE DE JUSTE

Médaille de Juste remise aux descendants

du couple Guicherd

Crédit Photo - Association Mémoire Août 1942

Le 6 Août 2021 fut une rencontre assez unique.

Après avoir œuvré aux côtés de l’enfant caché Betty Eppel pour faire aboutir une demande de médaille de Juste, l’association a organisé la remise de cette médaille aux descendants de la famille de Joséphine et Victor Guicherd. A la fin de sa vie, Victor Guicherd avait fini par accepter le fait de recevoir officiellement chez lui le certificat de Yad Vashem ainsi que la médaille qui l’accompagne. Mais suite au décès de Victor Guicherd, cette remise de médaille n’a jamais eu lieu. Ce jour-là, la médaille fut alors remise à Thomas Ilbert, arrière-petit-neveu de Joséphine, à Dullin, en présence de Betty Eppel. L’enfant cachée ayant souhaité marquer sa reconnaissance à tout le village pour leur silence protecteur durant la guerre, la médaille a été remise par Thomas Ilbert au Maire, André Bois, afin qu’elle reste dans la commune et qu’elle puisse être exposée à la Mairie.

Ce fut une cérémonie émouvante qui s’est déroulée en présence de Delphine Gamburg, Ministre de l’Ambassade d’Israël,  et de Joseph Banon, représentant régional de Yad Vashem. Pour  la première fois, dans ce petit village de Savoie, ont raisonnés successivement les hymnes nationaux israéliens et français. 

JP FOUCAULT aout 2020

Jean-Pierre Foucault à la maison du lac - Août 2020

Crédit Photo - Association Mémoire Août 1942

Simha Arom

Simha Arom à la maison du lac - Août 2020

Crédit Photo - Association Mémoire Août 1942

Rencontre 2020

En pleine pandémie, l’association n’a pas renoncé à organiser une conférence le 5 Août 2020. Celle-ci a été l’occasion de poursuivre la transmission par des témoignages.

Tous les témoins qui avaient pu venir ont pris la parole et ont été enregistrés.

Jean Pierre Foucault, le célèbre animateur d’émissions de télévision ainsi que sa sœur, Françoise, sont venus pour la première fois à Aiguebelette sur les traces de leur passé familial.

Leur tante se trouvait ici-même, en 1942, avec son mari et leurs deux enfants. Jean-Pierre et Françoise souhaitaient depuis longtemps mettre des images sur ces lieux si souvent évoqués par leur mère qui était aussi venue à Aiguebelette pour voir sa sœur durant cette sombre année 1942. Ils ont eu aussi à cœur de témoigner sur les conditions dramatiques dans lesquelles leur tante a été déportée et assasinée, et comment les enfants ont pu être sauvés, avec l’aide de Louise Patat.

Florence Mallein, nièce d’Anne-Marie Guicherd, a lu un passage bouleversant de la lettre de témoignage qu’elle avait écrite en 2007.

 

Anne-Marie Guicherd se trouvait alors à l’hôtel Beauséjour en compagnie de sa mère et de sa grand-mère qui était alors la propriétaire de ce grand hôtel réputé. A partir de début 1942, cet hôtel était un lieu d’assignation à résidence pour les familles juives.

De retour à Aiguebelette, Simha Arom a bien voulu témoigner devant la caméra et nous raconter l’histoire de son arrestation le 26 Août 1942. Arrêté à Aiguebelette-le-lac en même temps que ses deux parents, il a eu la vie sauve grâce à la présence d’esprit de son père.

Rencontre du 5 Août 2020 - Les témoins et les membres de l’association

Crédit Photo-Association Mémoire Août 1942

FILM DE LA RENCONTRE

DU 5 AOUT 2020

video 5 aout 2020
Photo-groupe-06-08-2020

La lettre imaginaire

du 6 août 2019

6 Août 2019 _ Maison du lac

Conférence du 6 Août 2019 devant une salle comble

Crédit photo JP Dupraz

DL 10-08-2019

Rencontre 2019

Grâce au soutien du Festival des nuits d'été, notre association nouvellement créée a organisé le 6 Août 2019 une conférence publique à la maison du lac.

Il s’agissait, pour la première fois, de faire connaître aux habitants du territoire l’histoire des assignations à résidence de familles juives aux abords d’Aiguebelette.

 

Alors qu’une cinquantaine de personnes, tout au plus, étaient attendues, nous avons eu la surprise de voir affluer une foule importante. Plus de 200 personnes sont venu écouter les membres de l’association présenter leurs travaux et leurs découvertes.

Pour cette première, des témoins avaient fait le déplacement. C’est ainsi que nous avons pu entendre les enfants de Hersh Grauman, qui fut raflé à Aiguebelette-le-lac le 26 Août 1942, venir raconter l’histoire de leur père. Jacques, venu de Bruxelles, et Gabriella, venue de Tel Aviv, découvraient pour la première fois et avec beaucoup d’émotion, les lieux où leurs parents étaient assignés à résidence en 1942. Leur mère n’était pas sur la liste des personnes à arrêter car elle était Belge.

Nous avons aussi pu écouter Simha Arom, venu raconter les circonstances dans lesquelles il a pu échapper à la grande rafle.

Le film consacré à son incroyable parcours d'ethnomusicologue, et intitulé “Simha”, a été projeté à cette occasion.

Article du Dauphiné libéré - 10 Août 2019

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